Union pour Versailles

Les espaces végétalisés : un héritage remarquable à préserver, développer et valoriser

Versailles dispose d’un héritage remarquable et unique en son genre : ses jardins, parcs et axes végétalisés dessinés par André le Nôtre. Les 45 jardiniers de la Ville sont à l’oeuvre, en toutes saisons et dans tous les quartiers, pour maintenir cet héritage au plus haut niveau de qualité. Esprit Jardin a été l’occasion de montrer leur talent et leur imagination, mis en valeur par la création paysagère éphémère différente chaque année, placée au coeur de l’événement.

Mais Esprit Jardin, au-delà d’être le rendezvous annuel des professionnels et amateurs de jardin, est aussi un marqueur important de l’une des priorités de notre équipe municipale : promouvoir la nature en ville.

Il y a 3 ans, poursuivant le travail réalisé lors des mandatures précédentes, nous avons mis en place un Plan Arbre en trois parties : la protection de notre patrimoine arboré et son adaptation au changement climatique, la concertation avec les Conseils de quartier pour prendre en compte la demande de nature exprimée par nos concitoyens, et la mise en place de règles qui s’imposent aux entreprises intervenantes sur le domaine public pour le respect des arbres.

Dans les crèches et les écoles, la nature reprend ses droits dans les cours, c’est notre programme « Oasis », avec une cour de crèche et deux cours d’écoles réaménagées par an. Nos trois parcs forestiers, avec l’accord de l’ONF, ont vu leurs aires de jeux refaites à neuf en matériaux naturels en bois. De nombreux parcs, jardins et cimetières ont été replantés avec de nouvelles essences mieux adaptées au changement climatique, comme les Carrés Saint-Louis. Avec l’appui des subventions liées au Programme européen GoGreenRoutes, le parc Blaise Pascal se réinvente avec une aire de jeu pour enfants, un espace de sport et une prairie boisée avec tables et bancs pour profiter en famille de la nature. Notre programme de nature en ville modifie également nos rues et avenues : continuité de la canopée pour réduire les îlots de chaleur, promotion de la biodiversité par l’utilisation plus sobre de l’éclairage nocturne. La rue des États-Généraux, dans sa nouvelle configuration avec le juste équilibre des différentes mobilités à l’ombre des arbres en cours de plantation en sera une parfaite illustration.

Ainsi, la nature en ville passe d’un simple statut esthétique à la réponse la plus pérenne qui soit, à une triple nécessité : écologique, sociale et de santé publique. Notre équipe est fière d’avoir pu y contribuer pour le plus grand bénéfice des Versaillais.

La Majorité municipale

En avant Versailles

Odessa n’est pas Dantzig

Imaginons un instant que le Mexique veuille signer un traité d’alliance militaire avec la Chine ou la Russie, et déployer des armes nucléaires sur son sol. Que se passera- t-il ? Les États-Unis menaceront Mexico d’une intervention armée comme à Cuba en 1962. Cette situation géopolitique imaginaire a-t-elle des points communs avec le conflit ukrainien actuel ? Oui et non.
Des griefs supplémentaires existent du côté ukrainien. En 1932, une famine provoquée par Staline provoqua l’Holodomor : des millions d’Ukrainiens moururent de faim dans des conditions terribles, qu’évoque Koestler dans ses mémoires.
De leur côté, les Russes se plaignent depuis dix ans de la persécution des russophones d’Ukraine : bombardements des civils, assassinats politiques, massacre d’Odessa, interdiction de la langue russe, attaques contre l’orthodoxie.
L’Ukraine (tout particulièrement sa partie occidentale) n’a pas été épargnée par les drames touchant ses minorités : massacre des professeurs polonais de Lwov de 1941, ghettos, persécution de l’église uniate.
Pour se convaincre du caractère indéchiffrable du conflit actuel, il faut lire dans La garde blanche de Boulgakov, ukrainien d’origine russe, le récit de la déroutante guerre civile qui mit fin à l’éphémère République ukrainienne de 1917.
Dans le conflit en cours, États-Unis et Russie sont les puissances en présence. Une longue tradition d’amitié unit la France aux premiers, qu’elle a contribué à créer et qui lui apportèrent la victoire en 1918.
Il n’existe pas de différend territorial entre La France et la Russie. Le sacrifice des Russes à Tannenberg a sauvé la France en 1914. Le communisme n’a jamais pu entamer les relations d’amitié traditionnelle entre la France et la Russie.
En février 2022, la France pouvait perpétuer la politique d’équilibre initiée par le général de Gaulle à Moscou en décembre 1944. Une autre voie a été suivie. Acheté aux Américains, le gaz naturel a quadruplé. Les produits pétroliers russes, dorénavant raffinés en Inde, sont importés à grands frais. L’industrie allemande vacille. Les finances publiques françaises s’effondrent. Et l’aide à l’Ukraine reste un puits sans fond.
Quel danger représentait cependant la Russie pour la France en 2022 ? La France n’a pas d’intérêt vital à Odessa ou à Kiev. Faible démographiquement (140 millions d’habitants), la Russie est incapable de dominer une Europe de 400 millions d’habitants. Pourquoi chercherait-elle à faire maintenant dans l’Europe entière ce qu’elle n’a pas su faire à l’Est pendant 40 ans ?
Il y a plus grave. Sous prétexte de guerre, les libertés sont attaquées. Un journaliste américain meurt dans l’indifférence en prison en Ukraine (Gonzalo Lira). Les élections y sont suspendues. Une universitaire allemande perd son emploi pour avoir parlé du conflit en termes insuffisamment manichéens (le Pr U. Guérot). Pour affermir son pouvoir vacillant, le gouvernement français entretient la peur comme avec le COVID.

En avant Versailles !
enavantversailles@gmail.com

Vivre Versailles - Écologie citoyenne

Juste une question de nom ?

Lors du dernier conseil municipal, du 14 mars 2024, deux projets de délibérations non inscrits à l’agenda ont été présentés en format papier sur nos pupitres en début de séance.

Ce n’est pas la première fois que des délibérations sont ainsi introduites à la ‘‘dernière minute’’ et une des incidences, non des moindres, est le non respect du délai, fixé à cinq jours francs, pour communiquer aux élus les projets inscrits à l’ordre du jour. Que l’on soumette de nouveaux sujets à la dernière minute s’entend si l’urgence le justifie, à condition toutefois que cela reste exceptionnel. Sauf qu’en l’espèce, une des deux délibérations concernait un changement de nom de rue. Et nous pouvons raisonnablement nous accorder à dire que c’est le genre de décision qui peut attendre un prochain conseil municipal sans que cela ne mette en péril le fonctionnement de la ville. D’autant plus que celle-ci a été débattue et votée en toute fin de conseil, vers 21h15, après deux heures et quart d’une séance bien dense, sans qu’on ait pu, ou eu la présence d’esprit de poser les questions d’ordre pratique que peut susciter un tel changement vis-à-vis des riverains concernés et, d’ordre politique, sur l’importance que revêt le choix d’un patronyme pour une voie.

Car attribuer un nom de rue est un événement suffisamment rare et symbolique pour nous interroger sur les figures que nous souhaitons célébrer collectivement. Or aujourd’hui en France, seules 6 % des rues portent des noms de femmes. A Versailles ce ne sont que 2 % des rues qui sont concernées contre 38 % qui portent des noms d’hommes (soit 14 rues contre 244). Si on rapporte ces chiffres au nombre de rues portant des noms patronymiques uniquement, cela donne 5 % contre 95 % pour les hommes… Il y a de quoi s’interroger lorsque l’on regarde ces données, compilées par un collectif de Versaillaises et Versaillais, qui a par ailleurs porté ce sujet par des actions symboliques le 8 mars dernier, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Et cela questionne sur la place laissée aux femmes dans nos mémoires, notre désir de les célébrer et de reconnaître leur empreinte dans l’Histoire.

Pourtant, les femmes illustres et inspirantes qui ont marqué l’Histoire ne manquent pas et notre ville gagnerait à leur rendre hommage à travers une visibilité plus juste.


Texte de Moncef
Liste Vivre Versailles

élu.es Stéphanie Belna & Moncef Elacheche
contact@vivreversailles.org
www.vivreversailles.org 
 

Ensemble vivons Versailles

Le Pacte vert européen à l’épreuve du millefeuille francilien : restons « ZEN » !

Le Pacte vert se décline au niveau de Versailles Grand Parc (VGP) selon les objectifs 2030 suivants : moins 40 % d’émissions de gaz à effet de serre (GES) par rapport à 1990 (Loi TECV) ; moins 20 % de consommation finale d’énergie par rapport à 2015 ; 32 % d’énergie renouvelable dans la consommation finale brute d’énergie ; améliorer ou maintenir la qualité de l’air et adapter le territoire au changement climatique (Plan de Protection de l’Atmosphère – PPA, Schéma Directeur de la Région Île-de-France Environnemental – SDRIF-E et Plan Climat Air Energie Territorial – PCAET). Les réalisations et les projets en cours présentés dans le Rapport sur le développement durable 2024 de Versailles au conseil municipal du 14/12/2023 s’inscrivent dans cette ambition. Mais nous n’avons toujours pas de plan d’actions associé à des trajectoires d’objectifs. Or c’est un plan d’ensemble avec des résultats échelonnés et des investissements associés qu’il convient de définir, pour VGP et Versailles, comme pour toutes les collectivités en France.

Même si l’ancienneté de certaines données (2018, 2017 et 2010 pour l’Enquête Globale Transport) limite sa portée, le diagnostic territorial (version d’août 2023, www.versaillesgrandparc.fr), riche en informations, recense les émissions de GES et de polluants atmosphériques, les enjeux et les risques, et fixe des axes stratégiques. On y trouve un rappel de la complexité du cadre réglementaire et un calendrier. Les délais de mise en application de la loi sont édifiants, depuis la délibération en Conseil Communautaire en 2018 jusqu’à l’adoption du plan 2024-2030 prévu cette année. Le 28/11/2023, le Conseil communautaire de VGP a émis un avis favorable au projet de SDRIF-E sous réserve de la prise en compte de spécificités du territoire. Après intégration des retours de l’enquête publique, il devrait être adopté à l’été 2024 et ensuite approuvé par le Conseil d’Etat. Le SDRIF-E vise une région « ZAN » (Zéro artificialisation nette) mais aussi « ZEN » (Zéro émission nette) favorisant une décarbonation des transports ainsi qu’une région circulaire, tout en permettant la construction de logements et la réindustrialisation. La tension pour arriver à concilier ces ambitions explique les divergences de vue affichées par la région lors de la COP régionale Île-de-France (lancée le 2 avril) sur la méthode gouvernementale et son souhait d’intégrer le bilan carbone des importations de l’Île-de-France dans la mesure des indicateurs. L’hyper-concentration en Îlede- France et les projets de développement du Grand Paris semblent aller à l’encontre des lois climat et résilience. Seule la mobilisation de toutes les parties prenantes, y compris des EPCI et des villes, permettra d’identifier des solutions concrètes pour concilier au mieux les enjeux sociaux, économiques et écologiques.

Anne-France Simon
ensemblevivonsversailles@gmail.com
Ensemblevivonsversailles.fr

Rassemblement pour Versailles

Pour une fierté partagée à Versailles

À l’orée des Jeux olympiques, Versailles se prépare à jouer un rôle clé. Nous savons que tous les acteurs municipaux font face aux exigences les plus délirantes du gouvernement et nous les en remercions. Malheureusement, les informations communiquées ne reflètent pas l’importance de l’événement : les JO sont une opportunité de rassemblement et de fierté partagée, qui devrait mettre en valeur la capacité des Versaillais à s’unir pour réaliser un projet d’une ampleur impressionnante.
Malgré les affirmations récurrentes de la majorité municipale sur l’écoute des citoyens, l’absence de comptes-rendus à jour des conseils de quartier suscite des doutes. Les discussions confinées dans l’ombre empêchent les Versaillais non seulement de suivre les décisions relatives à un événement aussi important, mais, les privent aussi de contribuer à l’ambiance festive ou encore d’évaluer les conséquences sur leur quotidien. La transparence dans la gouvernance locale est encore plus essentielle dans ce contexte de l’organisation des JO. Les impacts sur les infrastructures, la mobilité et l’environnement doivent faire l’objet d’une discussion ouverte et d’informations régulières.
Pilier d’une vie locale saine, la transparence n’est pas seulement une question de bonne gestion. Comment les suivre les débats, y participer, comprendre les décisions prises ? Cette opacité crée un fossé entre les élus et les électeurs, fossé qui nourrit l’indifférence voire la méfiance.
Une publication systématique des comptes-rendus de chaque réunion sur le site web de la mairie dans un délai de 10 jours ainsi qu’un engagement clair et formel de la majorité en faveur de la transparence dans l’organisation de ces JO et plus généralement dans les activités des conseils de quartier, véritables ponts entre les habitants et les élus, permettraient de pallier cette lacune.
La question n’est pas seulement de savoir si les besoins des habitants sont discutés, mais de s’assurer que ce processus se déroule dans la lumière, visible et vérifiable par tous. C’est une question de confiance, de responsabilité et d’intégrité dans la gestion communale. La tenue des Jeux olympiques dans notre ville est une opportunité unique qui soulève des défis importants. La transparence n’est pas une option, mais une nécessité pour assurer que cet événement historique se déroule aussi dans l’intérêt de tous.
Il est temps pour Versailles de faire un pas de plus vers une démocratie locale véritablement ouverte et participative chère au Rassemblement National.
En tant que citoyens, nous avons le droit, mais aussi la responsabilité, d’exiger cette transparence. Seulement, alors, les conseils de quartier pourront pleinement jouer leur rôle. Les Jeux olympiques doivent être un moment de fierté pour Versailles.
C’est pourquoi j’appelle une nouvelle fois à une démocratie locale plus transparente. Versailles mérite une gouvernance à la hauteur de son histoire et de son avenir.


Anne Jacqmin
Rassemblement pour Versailles

anne.jacqmin@versailles.fr

Le réveil démocratique et solidaire

Versailles, pour une Révolution Verte dès les Élections Européennes

À Versailles, nous avons toujours été des pionniers. Notre histoire est marquée par des figures audacieuses qui ont osé regarder au-delà de l’horizon. Aujourd’hui, cet horizon, c’est celui de notre planète, de notre environnement. Il est temps d’agir avec audace pour le préserver.

Alors que le chant des oiseaux dans nos jardins royaux se fait chaque année de plus en plus discret, que nos allées se parent d’un bitume étouffant sous la canicule, l’évidence est là : notre environnement souffre. Et avec lui, notre qualité de vie à Versailles. Mais avons-nous réellement pris la mesure de ce qui nous attend si nous ne changeons pas de cap maintenant ?

Imaginez Versailles en 2030, après avoir embrassé la révolution verte : des espaces verts foisonnants, des rues où les véhicules électriques et les vélos cohabitent harmonieusement, des énergies renouvelables alimentant chaque foyer. Une ville modèle pour l’Europe, un Versailles qui inspire et respire. C’est une vision ambitieuse, mais à notre portée.

L’écologie n’est pas une contrainte, c’est une opportunité. Une opportunité de redéfinir notre rapport à l’environnement, de créer des emplois durables, d’améliorer notre santé et de garantir un avenir serein pour nos enfants. Versailles peut devenir le symbole d’une Europe verte, innovante et solidaire. Nous avons la capacité et la responsabilité de faire de cette vision une réalité.

Le 9 juin 2024, votre voix peut transformer Versailles et par extension, l’Europe. En votant pour les candidats écologistes, vous choisissez un avenir durable, vous choisissez l’innovation et la préservation de notre patrimoine naturel. Il s’agit d’un moment décisif pour Versailles, pour la France, pour l’Europe. Ne laissons pas passer notre chance d’agir.

Chers Versaillais, chères Versaillaises, l’heure n’est plus à l’hésitation. L’avenir de notre ville, de notre pays, de notre continent, dépend de nos choix aujourd’hui. Le 9 juin, faisons le choix de l’écologie. Pour Versailles, pour l’Europe, pour nous tous.

Pour en parler vous invitons à nous rencontrer lors de nos permanences hebdomadaires dans notre bureau citoyen de l’hôtel de ville de Versailles : les mardi et samedi sur rendez-vous en nous envoyant un mail à :

versailles2020@le-reveil-democratique-et-solidaire.fr

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