Union pour Versailles
Le maintien de la 4e fleur : une récompense pour notre implication dans l’embellissement de l’espace public
Le 24 juin dernier, le jury national du label des Villes et villages fleuris effectuait sa tournée d’inspection dans les espaces verts de Versailles, constatant à nouveau notre implication dans la préservation, la gestion et la création de l’espace public.
En plus de conserver notre 4e fleur obtenue en 2015 (une récompense jamais acquise), nous avons reçu les félicitations du jury pour l’embellissement de notre espace urbain grâce à l’intégration d’espaces verts dans le cadre des nouveaux aménagements publics.
« Versailles, ville-nature » est depuis plus de 15 ans notre stratégie urbaine, notre boussole. Notre ville dispose d’un patrimoine végétal exceptionnel qu’il est en effet crucial de préserver et valoriser. Nous avons adopté des mesures très concrètes en matière environnementale : pratique du zéro phyto sur l’intégralité des espaces publics (à l’exception de deux stades) ; engazonnement des cimetières et des avenues ; gestion durable de l’eau ; gestion écologique de 90 ha sous le Label EcoJardin ; développement des jardins familiaux ; encouragement de la biodiversité ; créations de jardins, de passages et d’allées vertes ; inclusion dans notre plan local d’urbanisme de l’obligation d’avoir au moins 25 % de pleine terre lors des nouvelles constructions ; création d’une Journée de l’arbre, protection des arbres et mise en valeur des plus remarquables ; valorisation des espèces et des essences sauvages, renforcement de l’événement Esprit Jardin… Peu à peu, la nature revient spontanément en ville.
Ces derniers mois, de nombreuses réalisations urbaines et paysagères ont renforcé quant à elles la présence de la nature dans notre ville : le nouvel éco-quartier Gally et ses nombreux espaces naturels, le jardin Molière face à la gare Rive-Gauche, le jardin des Manèges, les projets immobiliers qui s’insèrent dans un parc paysagé comme les domaines Lully et La Bruyère, la transformation du grand parc Blaise Pascal avec le soutien financier de l’Europe, la nouvelle allée Providence végétalisée, la rue des États-Généraux et ses nouveaux arbres…
Accepter et développer la nature en ville, c’est aussi amener les Versaillais à adopter les bons gestes dans leurs espaces privatifs pour préserver la biodiversité. Cette sensibilisation commence dès le plus jeune âge. Grâce à nos trois éco-jardiniers qui parcourent les établissements de la Ville, l’éducation à l’environnement remporte un vif succès auprès des différents publics des crèches, écoles maternelles, primaires, centres de loisirs et maisons de quartier. Ce sont ainsi plus de 1 800 élèves qui suivent chaque année des animations sur le compostage des déchets, l’entretien d’un potager, la gestion de l’eau, le respect et l’apprentissage de la faune et de la flore…
Tout ce travail transversal des équipes municipales et des Versaillais contribue à l’embellissement de notre cadre de vie. Nous sommes heureux que notre ville soit aujourd’hui félicitée pour sa démarche environnementale et nous continuerons à nous y impliquer pleinement pour qu’elle le soit encore demain.
La majorité municipale
En avant Versailles
La démocratie locale est moribonde
Il est inutile et illusoire de croire que l’action politique municipale peut amener au bien commun.
La municipalité élue fait ce qu’elle souhaite sans prise en considération des opinions divergentes exactement comme l’organisation de notre système politique national.
Les maires sont devenus des préposés aux ordres des Préfectures sans réelle marge de manoeuvre.
De nombreux élus municipaux ou maires démissionnent en France en raison de cette perte de sens et d’une véritable respiration démocratique.
La technostructure a pris le pouvoir en France au profit des groupes d’influences et des lobbys.
Les élections municipales auront lieu en 2026 et vous pouvez être certains que cela ne changera rien !
Notre pays décline par l’action d’hommes et de femmes politiques qui n’ont qu’une seule ambition, leur carrière politique avant tout, bien avant le bien commun de leur ville, de leur région, de leur département ou de leur pays.
Cette immense mafia se maintient au pouvoir grâce à un réservoir de votes qu’elle augmente d’année en année par la continuelle naturalisation de populations étrangères, et par la « redistribution » de ce qu’elle nous vole en taxes.
Les administrés qui ces temps-ci payaient leur taxe foncière (atteinte au droit de propriété) ont vu s’afficher un avertissement du gouvernement concernant le « phishing » ou hameçonnage, pratique frauduleuse de captation de vos données personnelles. Cet état obèse, ce Léviathan qui nous dépouille, ose ainsi se présenter comme notre protecteur : quel cynisme !
Mécaniquement donc, d’élection en élection, la France échappe à son peuple historique, qui n’a plus voix au chapitre, ni localement, ni nationalement.
Terrible constat mais terrible réalité. Le sens de l’État, du service et de l’honneur ont-ils disparu dans ce pays ?
RIP démocratie.
Céline Julié pour En avant Versailles !
enavantversailles@gmail.com
Vivre Versailles - Écologie citoyenne
Une rue pas si royale
La rentrée scolaire du mois dernier nous a rappelé à quel point la présence de l’automobile est prégnante à Versailles. Comme par exemple le matin le long de la rue Royale (quartier Saint-Louis) où on peut observer des bouchons qui remontent parfois jusqu’à l’Hôtel de Ville lorsque des camions de livraison se garent en double file.
Rappelons que d’après le code de la route, ces véhicules en double file sont en infraction puisqu’ils constituent une gêne manifeste à la circulation. De plus, cette rue est une zone de forte affluence puisqu’en plus des camions de livraison, y convergent des automobilistes pour emprunter la N12, de nombreuses lignes de bus et tous les élèves se rendant à leur établissement scolaire. On dénombre en effet pas moins de deux lycées, un collège, trois écoles primaires et trois écoles maternelles, répartis le long de la rue Royale.
Cela pose de nombreux problèmes de sécurité à cause du stationnement gênant, voire dangereux lorsque la visibilité des usagers fragiles est masquée, des excès de vitesse et le non respect des règles de priorité vis-à-vis des piétons. Cette insécurité est aussi liée à la voirie, dangereuse pour les cyclistes sur cet axe ; soit par l’absence de continuité cyclable sur l’avenue qui mène à la rue Royale depuis le quartier Notre-Dame, soit sur la voie cyclable qui parcourt cette rue. Pris en tenaille entre la file de voitures garées et celle en circulation, elle fait des cyclistes la cible de portières qui peuvent s’ouvrir à tout moment, preuve que voie cyclable ne rime pas nécessairement avec sécurité à Versailles. De tels accidents sont encore trop fréquents hélas.
Cette situation crée des tensions et du stress entre les différents usagers de la route. Il ne s’agit pas uniquement de le dénoncer mais aussi d’essayer collectivement de voir comment rendre plus paisible le partage de la voie publique. Dans un monde où le vélo et la marche sont mis en avant, des efforts sont nécessaires pour que le choix de la mobilité douce se fasse en accord avec le besoin de sécurité de chacun.
Pour cela, les pouvoirs publics ont leur rôle à jouer pour sensibiliser au respect du code de la route, par l’apprentissage de règles élémentaires aux plus jeunes et le rappel des règles de stationnement. En tant qu’usagers, nous pouvons aussi être force de proposition pour des améliorations concrètes en terme de voirie. Un exemple : une façon de sécuriser la circulation des vélos dans cette zone serait de leur permettre d’emprunter le « large » trottoir qui longe le potager du roi, rue du Maréchal Joffre, à partir de la rue de Satory, moins emprunté que les autres trottoirs.
Si comme nous, vous avez des points d’amélioration ou des zones dangereuses à signaler, n’hésitez pas à nous les partager.
Liste Vivre Versailles
élu.es Stéphanie Belna & Moncef Elacheche
contact@vivreversailles.org • www.vivreversailles.org
Ensemble vivons Versailles
L’unité fait la force
Instaurée en 2022 afin que chaque citoyen puisse être acteur de sa propre sécurité et contribuer à la sécurité de tous, la Journée nationale de la résilience 2025 du 13 octobre vise à sensibiliser, informer et acculturer tous les citoyens aux risques qui les environnent, avec des exercices pratiques. L’objectif est que chacun connaisse les bons comportements à adopter en cas de catastrophe naturelle ou technologique. La diffusion du kit d’urgence pour tenir 72 h en cas de consigne de confinement ou d’évacuation est un exemple. Toutes les parties prenantes - citoyens, entreprises, élus et collectivités territoriales, établissements publics, associations, experts et spécialistes chargés de la prévention et de la gestion des catastrophes, médias - sont invitées à se mobiliser. Les porteurs de projets peuvent déposer une demande de labellisation via la plateforme Démarches simplifiées. Un prix sera décerné aux meilleurs projets en rapport direct avec cette journée. La nécessité de développer la résilience dans les territoires n’est plus limitée aux risques climatiques ou technologiques. La revue nationale stratégique 2022, actualisée en juillet 2025 pour prendre en compte les nouvelles menaces géopolitiques, affiche son ambition 2030 pour protéger le pays, en particulier dans l’hypothèse d’une guerre majeure de haute intensité au coeur de l’Europe, et pour être en mesure de gérer les conséquences d’actions déstabilisatrices sur le territoire national. Elle expose les actions nécessaires pour adapter notre défense à un environnement dégradé, dont le réarmement moral. Parmi les onze objectifs stratégiques, figure la résilience, en faisant notamment des citoyens, des acteurs à part entière de la cohésion en cas de crise majeure. Il est de la responsabilité des élus de favoriser la préparation et l’engagement de la population dans les dispositifs de réserves, de volontariat et de bénévolat. Ville militaire, Versailles se doit d’être exemplaire dans la mise en oeuvre opérationnelle de cet objectif stratégique. La résilience, c’est aussi le combat moral contre le chaos et l’inversion des valeurs. Elle passe par la recherche de l’unité, personnelle et collective. Les éducateurs (familles, enseignants, mentors) doivent développer le sens des responsabilités, de l’engagement et la capacité d’adaptation des jeunes, leur apprendre à affronter les problèmes et non pas les leur éviter, à prendre des risques pour réaliser leurs aspirations tout en assurant leur sécurité avec un plan B, à échouer et rebondir. Les responsables de tous les secteurs d’activité doivent intégrer la dimension spirituelle à leur action, redonner le sens de la verticalité, et de cultes faire respecter la laïcité. Les modes de gouvernance doivent évoluer vers plus de transversalité, de proximité et de co-construction. La résilience s’appuie sur l’agilité, l’intelligence collective et la fraternité.
Anne-France Simon
ensemblevivonsversailles@gmail.com
Ensemblevivonsversailles.fr
Rassemblement pour Versailles
Changer de logiciel
Un mois après une rentrée déjà difficile, la situation nationale ne cesse de se dégrader. Les conséquences de la gestion à l’emporte-pièce du gouvernement sont plus que jamais concrètes : services publics à bout de souffle, collectivités locales sous pression, baisse de pouvoir d’achat constante, fiscalité écrasante, insécurité grandissante… jamais les Français n’auront été autant sollicités pour si peu de résultats. Les annonces soi-disant spectaculaires de rigueur n’ont pas produit de clarté budgétaire mais ont alimenté l’inquiétude et un climat d’angoisse.
L’écart se creuse chaque jour un peu plus entre la réalité que vivent nos compatriotes et les décisions hors sol prises par une partie de la classe dirigeante — qu’elle soit nationale ou, parfois, locale. À force de gouverner à distance des territoires et des citoyens, le pouvoir se coupe de ce qui fait la force d’un pays : le terrain, le quotidien, le bon sens.
Le départ de François Bayrou, emporté par sa propre impopularité, marque un nouvel aveu d’échec. Son remplaçant, Sébastien Lecornu, appartient à la même matrice technocratique. Il a été formé dans le même système, celui de Bruno Le Maire, dont l’histoire retiendra qu’il aura réussi à creuser la dette de la France plus profondément que ses prédécesseurs ne l’ont fait en quarante ans de dérive.
La question n’est donc pas de changer de nom à Matignon, mais bien de changer de méthode et de cesser de recycler les vieilles recettes qui nous conduisent à la ruine.
Les discours relayés par des médias à la botte du pouvoir en place empruntent — sans le dire — des propositions issues du Rassemblement National, mais sans les appliquer sérieusement. Et pour cause : cela fait quarante ans que la gouvernance de notre Nation va de Charybde en Scylla. Ce double langage ne cesse d’entretenir l’illusion du changement, sans répondre aux besoins de notre pays. Les Français n’en peuvent plus d’une communication à la fois creuse et travestie. Ils veulent la mise en oeuvre de décisions claires, assumées, cohérentes.
Partout, les Français attendent moins d’idéologie et plus de cohérence. À Versailles comme ailleurs, on demande des services accessibles, des décisions ancrées dans la réalité locale, et des élus capables de dire non quand l’État va trop loin. Des élus au service du Bien commun, et non de leur carrière.
Face à un pouvoir central incapable de se remettre en cause, l’heure est venue de mettre en place une véritable alternance intellectuelle et politique. Une alternance fondée sur l’enracinement, le bon sens, et la clarté des priorités : servir nos compatriotes avec constance et responsabilité, partout, sans céder aux agendas politiques. Et surtout, une alternance exempte des lubies idéologiques qui empoisonnent doucement mais sûrement la France, à tous les niveaux de décision — locaux comme nationaux.
Votre élue, Anne Jacqmin
Rassemblement pour Versailles
anne.jacqmin@versailles.fr
Le réveil démocratique et solidaire
Plan climat-air-énergie territorial (PCAET)
Avez-vous vu qu’il y avait une enquête publique ? Enquête ouverte entre le 7 juillet et le 31 août (période de vacances scolaires). Le jour de la présentation dans l’auditorium de l’Université ouverte de Versailles la salle était vide, est-ce que les versaillais sont indifférents aux enjeux climatiques et aux dépenses que cela implique ?
La délibération N° D.2025.04.15 de Versailles Grand Parc fait référence à 41 ateliers préparatoires, avez-vous eu connaissance des invitations aux ateliers ? Ces enquêtes, prévisibles, pourraient être mieux signalées à l’avance sur ce journal pour que vous puissiez y participer.
L’enquête aurait dû avoir avait trois enjeux majeurs : transmettre et faire s’imprégner de l’importance à adapter notre habitat au changement climatique, prendre des décisions collectivement et trouver des mesures d’atténuation du changement climatique.
Après lecture des projets présentés dans l’enquête publique, nous avons constaté des propositions isolées par ville, sans interactions. Si le PCAET doit être fait au niveau de l’agglomération c’est pour fixer une stratégie pour l’agglomération et définir le budget vert qu’il faudrait pour concrétiser les actions retenues.
Nous sommes d’accord avec les grands énoncés : agir pour l’autonomie énergétique du territoire, développer les modes de déplacement sobres et décarbonés, investir dans un développement décarboné, donner plus de place à la nature et reconquérir la biodiversité et consommer autrement. Mais qu’y a-t-il derrière « Agir pour l’autonomie énergétique du territoire » ? Utiliser la géothermie. Certes c’est une énergie décarbonée, mais les installations sont à renouveler apparemment tous les 25 ans et le prêt pour les installations est aussi de 25 ans. C’est donc une nouvelle ligne permanente dans le budget de l’agglomération. Oui il faut assumer le coût, mais ne serait-il pas préférable de réduire en premier la demande d’énergie ? D’autant plus que les villes ont des budgets très limités par manque de dotation de l’État et le faible apport des activités professionnelles dans leur périmètre. Quand seront complètement isolés les écoles, les bâtiments municipaux et l’hôpital ?
Les toits permettent aujourd’hui de transformer les appartements des derniers étages en fours l’été, en réfrigérateurs l’hiver et ils chauffent l’extérieur dès que le chauffage est activé en hiver. Certes, ni la mairie ni l’agglomération n’ont à financer les propriétés privées, mais les mesures d’accompagnement proposées pour aider à enclencher l’isolation thermique sont très faibles.
Le bâti est un poste majeur d’émissions de gaz à effet de serre de VGP. Il faut des avancées significatives sur ce sujet.
Nous vous invitons à nous rencontrer lors de nos permanences sur rendez-vous dans le bureau de l’hôtel de ville les mardi et samedi. Prise de rendez-vous par mail à : versailles2020@le-reveil-democratique-et-solidaire.fr