Union pour Versailles

Chantiers : notre équipe reste mobilisée pour assurer la sécurité

La tranquillité de nos concitoyens, élément primordial de leur choix de vie à Versailles, est malheureusement parfois perturbée par certains événements dont la soudaineté, la violence et surtout la jeunesse des participants inquiètent légitimement, qu’il s’agisse d’incendies de poubelle ou de bâtiments publics, ou de rixe entre bandes rivales sur fond (ou non…) de commerce illicite de produits stupéfiants dont certains Versaillais sont consommateurs.
Si le rétablissement et le maintien de l’ordre sont une compétence des forces de sécurité intérieure de l’État (police et gendarmerie), la sécurité et la tranquillité des Versaillais relèvent d’un continuum d’actions et de services engageant tous les acteurs publics : l’État pour l’éducation, la police et la justice, le département pour l’intervention sociale et les services d’incendie et de secours, et la Ville pour toutes les actions de proximité. Chacun de ces acteurs détient une part d’initiative et de moyens pour élaborer et mettre en oeuvre des politiques de prévention pour traiter ces phénomènes à la source, et de sanctions, même si pour ces dernières, l’État en conserve l’exclusivité par l’action de la Justice.
Pour autant, dans les quartiers de notre ville touchés par des phénomènes d’insécurité au cours de l’année écoulée, l’action des services publics ne faiblit pas. Pour la Ville, installation de la nouvelle maison de quartier des Chantiers, avec ses équipements et ses animateurs au rôle irremplaçable en matière de prévention, transfert prochain de notre Hôtel de police vers la rue des Chantiers, adaptation du réseau de vidéo-surveillance, rénovation de la rue des États-Généraux, présence renforcée de la police municipale au stade des Chantiers. Pour l’État, visites nombreuses et régulières d’espaces de trafics, interpellations et mises à l’écart des délinquants.
Les actions vont évidemment se poursuivre : la constitution il y a quelques mois, d’un groupe de travail « mineurs », rassemblant les services de la Ville, de l’Éducation nationale, de la police et de la Justice permettra de suivre les cas les plus sensibles pour, en liaison avec les familles quand elles existent, alerter et aider à leur prise en charge, ou lorsque les familles sont malheureusement défaillantes, suppléer les carences d’autorité.
Aux côtés des acteurs publics, de nombreux acteurs privés prennent leur part. Les associations tournées vers la jeunesse, qu’elles soient sportives, culturelles, cultuelles, de voisinage, … ou généralistes, constituent un cadre et un maillage de terrain indispensable et efficace. La Ville de Versailles s’emploie à les animer et les soutenir financièrement ou matériellement par une politique constante et vigilante.
Les citoyens eux-mêmes par leur investissement dans les structures associatives, ou plus simplement leur vigilance et leur devoir d’alerte, sont des acteurs essentiels.
Enfin, les conseils de quartier tiennent un rôle important dans le dialogue permanent entre les structures publiques et la population, afin que notre ville reste ce lieu où il fait bon vivre.

La Majorité municipale

En avant Versailles

Accident sévère à Montreuil : la mairie n’assure pas la sécurité des cyclistes versaillais

Il y a quelques mois, une mère de famille de Montreuil a fait une chute grave à vélo en s’engageant sur la piste cyclable du boulevard de la République, par le côté est, celui qui fut défiguré en 2016 par des travaux imposés au quartier par la mairie de Versailles. La différence de dénivelé entre la piste cyclable et la chaussée a fait tomber le vélo. Un an après, le bras fracturé par l’accident ne guérit pas : douleur chaque nuit, impossibilité de porter le bébé normalement ; une nouvelle opération est nécessaire après des mois d’activité professionnelle perdus.
Une enquête réalisée auprès des riverains montre que les accidents et les presque accidents sur cette piste cyclable sont nombreux. Le dénivelé avec la chaussée passante est dangereux. Un cycliste tombé à terre sera un jour heurté par une voiture. Autre exemple, près de la place du Marché : la piste cyclable de la rue du Maréchal Foch est séparée des voitures par un muret trop haut, qui pourrait se révéler un piège mortel pour la tête du cycliste venant le heurter en chutant. À Paris, les murets de séparation sont moins hauts. Il faudrait à Versailles un audit de sécurité indépendant, et jusque-là un moratoire sur la construction des pistes cyclables.
Le danger des pistes cyclables de Versailles a des causes politiques. En premier lieu : l’absence de prise en considération des préoccupations des habitants. Encore à l’état de projet, la piste cyclable du boulevard de la République avait été critiquée avec véhémence par les riverains, notamment pour des raisons de sécurité. Le Maire a passé outre.
En second lieu, les services techniques de la mairie, voirie et espaces verts, se sont constitués en une principauté au sein de la mairie de Versailles, véritable État dans l’État que plus personne, pas même le maire ni ses adjoints ne contrôle. Les responsables de ces équipes ne semblent pas comprendre qu’ils sont au service des Versaillais.
En troisième lieu, le péché originel de l’élection de 2008 pèse sur l’équipe municipale : la communication la porta au pouvoir ; elle seule lui permet de s’y maintenir. Que l’on observe le nombre des communicants en voie de recrutement sur le site Internet de la mairie ! Tout communicant finit par croire à ses propres mensonges : Versailles, ville sûre ; Versailles, ville propre ; Versailles, ville sportive ; Versailles, ville… familiale ; … Versailles, ville bienveillante.
Après sa chute sur le boulevard, notre cycliste de Montreuil a dû se faire conduire par son mari à la seule pharmacie de la ville délivrant les antalgiques puissants nécessités par son état. Cette pharmacie est située sur un axe passant sans possibilité de se garer. Que croyez-vous qu’il arriva ? Malgré une attestation écrite du pharmacien sur la nécessité où était la cycliste de rester accompagnée, la mairie a maintenu l’amende de 135 € infligée au couple par des agents municipaux.

En avant Versailles !
enavantversailles@gmail.com

Vivre Versailles - Écologie citoyenne

N’ayons pas peur d’être ambitieux !

On a célébré le vélo le 26 mai et cet évènement annuel est une réussite. Dans les villes denses, l’espace au sol est une ressource rare ; les modes actifs (marche et vélo) peuvent occuper jusqu’à vingt fois moins d’espace qu’une voiture individuelle ! Alors certes, de nouveaux axes et aménagements cyclables sont déployés, des sensibilisations faites, des zones 30 créées, des arceaux vélos mis en place… Mais peut-on vraiment utiliser le vélo comme mode de transport à part entière : efficace et sûr ? Se sent-on véritablement en sécurité avec nos enfants sur l’ensemble de nos trajets ? Nos rues restent principalement occupées par des véhicules à moteur, en déplacement et stationnement.
Pourtant, quel que soit l’angle sous lequel on aborde la question (santé, environnement, porte-monnaie, engagement citoyen, valeurs éducatives, etc.), nous n’avons collectivement qu’à gagner d’une conversion massive à la petite reine. En France, 48 000 décès prématurés par an sont dus à la pollution de l’air. L’empreinte carbone annuelle due à la voiture pour un Français est en moyenne égale à 2 tonnes d’éq. CO2, soit la totalité de l’empreinte carbone maximale d’un individu compatible avec la neutralité carbone et le respect de l’Accord de Paris !
L’ouvrage « Pourquoi pas le vélo ? » reprend 185 raisons de faire du vélo ; certaines évidentes, d’autres statistiques, médicales ou scientifiques, d’autres encore subjectives, liées au ressenti de la pratique. On a par exemple aimé : le vélo permet de renouer avec la réalité des rues, sans être enfermé dans une bulle (n° 33) ; les enfants à vélo ont un sentiment de fierté et d’accomplissement car libres, autonomes et responsables (n° 174). Et vous, qu’est-ce qui vous parle ?
Nous demandons une politique de la ville bien plus ambitieuse, avec une priorité donnée au vélo dans les conflits d’usage avec les voitures, la suppression des discontinuités, la sécurisation des axes vélo avec des pistes cyclables plutôt que des bandes cyclables, une offre renforcée de transports en commun permettant une véritable intermodalité, des abris vélos sécurisés. Plus généralement, repenser la légitimité des vélos et sécuriser tant les cyclistes que les piétons reste un enjeu majeur : nous plaidons pour que l’aménagement urbain soit repensé dans une dynamique de rééquilibrage de l’appropriation de l’espace public en faveur des mobilités douces et d’une circulation apaisée et courtoise : développer le vélo dans le respect des autres usagers, notamment les plus fragiles.
Solution transitoire pour certains, plus pérenne pour d’autres, l’autopartage se déploie en France ; des expérimentations émergent dans les communes voisines ; une réflexion est en cours par un collectif d’habitants à Versailles. Quelques villes françaises ou européennes comparables à Versailles ou de taille plus importante (Strasbourg, Copenhague…) ont réussi à rendre les déplacements à vélo agréables et sécurisés ; n’ayons pas peur d’être ambitieux !


Texte de Michaël, Stéphanie
contact@vivreversailles.org
www.vivreversailles.org 
 

Ensemble vivons Versailles

La méthode du jardinier

Alors que Versailles est une ville calme au regard des statistiques, le sentiment d’insécurité qui gagne certains habitants, alimente la récupération politique. La pétition en ligne « pour la sécurité et la tranquillité » du quartier des Chantiers a été lancée suite à une violente bagarre qui s’est déroulée le 25 avril près du stade. Les habitants s’inquiètent que leur quartier soit devenu le théâtre de violences et de dégradations matérielles récurrentes, le parc un lieu de trafic de drogue, sans compter les vols dans les résidences à proximité. Ils demandent à la mairie de réagir et formulent des propositions. Le sujet doit être pris au sérieux car le Parc des chantiers sera fermé pendant les travaux de la ligne 18 et le théâtre des affrontements et du trafic se déplacera. Pour assainir, il faut appliquer la méthode du jardinier : occuper le terrain, créer un écosystème favorable et prendre soin.
Les moyens de la Ville sont importants mais le Commissariat de Police Nationale a une zone géographique de compétence de neuf communes et la BAC intervient le plus souvent dans d’autres agglomérations. La Police Nationale se concentre sur les gros trafiquants justiciables pénalement plutôt que sur les petits délinquants, sanctionnés comme des consommateurs. La Police Municipale intervient en cas de désordres mais ne peut relever que les infractions. Pour sanctionner les délits, elle pourrait être mise sous l’autorité directe du Parquet. Occuper le terrain peut passer simplement par la présence de moniteurs et de surveillants.
Créer un écosystème favorable, c’est responsabiliser les parents et les bailleurs sociaux, mobiliser les enseignants et les services sociaux. Quel suivi individuel des jeunes décrocheurs et délinquants réalisé à Versailles ? Combien de rappels à l’ordre auprès de ces jeunes et de leurs parents ? Quels travaux d’intérêt général imaginés pour permettre une sanction graduée et éducative ? Quelle responsabilisation des bailleurs sociaux sur les conditions de vie ? Quelles conditions posées à l’obtention et à la conservation des logements sociaux ? C’est aussi lutter contre la consommation de stupéfiants, en augmentation à Versailles, en attribuant davantage de moyens aux stages thérapeutiques. Les sanctions financières pour les consommateurs adultes pourraient être proportionnelles aux revenus et rentrer dans les caisses de la mairie pour financer la prévention.
Enfin prendre soin, c’est donner des perspectives à une jeunesse « assignée à résidence », sans structure, sans horizon, sans avenir. Quelle implication de la société civile (entreprises, clubs de sport, services municipaux) pour offrir des stages à des jeunes des quartiers défavorisés ? Quels espaces sportifs surveillés ? Quelles activités parascolaires ? Proposer aux jeunes majeurs d’être volontaires pour les JOP 2024 changera peut-être la vie de certains et celle des habitants.

Anne-France Simon
ensemblevivonsversailles@gmail.com
Ensemblevivonsversailles.fr

Rassemblement pour Versailles

Compte à rebours pour 450 millions d’Européens !

Notre plume nous a tant démangé que nous n’avons pu résister au fait d’évoquer, avec le grand respect de l’opinion de chacun, que le compte à rebours avec notre prochain rendez-vous avec l’Histoire est enclenché et c’est… le 9 juin prochain !

Selon un sondage Eurobaromètre récent, à peine 67 % des Français ont l’intention de se rendre aux urnes pour élire les 81 représentants (sur 720). Ce chiffre reste inférieur à la moyenne européenne qui est de 71 %. Des sondages complémentaires révèlent que seulement 45 % des Français affirment qu’ils iront voter (Source : touteleurope.eu).
Les eurodéputés sont organisés en groupes parlementaires selon leurs affinités. Ces groupes, qui rassemblent des partis de plusieurs pays autour de visions politiques similaires, jouent un rôle crucial dans la législation grâce à leur capacité à former des majorités. Une dispersion des votes affectera donc leur composition au risque de diluer leur efficacité. Notre passion pour la démocratie ne peut donc que vous inviter à consulter en détail les orientations exactes de chaque liste. Ces élections façonnent la direction future de l’Europe et la réponse aux défis que les Nations qui la composent doivent relever, comme les frontières (nationales et européennes), la stabilité économique, le pouvoir d’achat, la sécurité de nos foyers ou encore la question de l’écologie qui ne peut être punitive.
Nous avons à choisir entre deux visions : celle de l’Europe des « ayatollahs du fédéralisme » (pour reprendre une expression de l’ancien ministre socialiste Hubert Védrine), de l’immigration incontrôlée, de la concurrence déloyale et du partage de notre arme nucléaire ; ou celle d’une Europe des Nations aux coopérations ciblées où les pays choisissent de collaborer dans des domaines spécifiques pour lesquels ils voient un intérêt mutuel. En 1959, le Général de Gaulle précisait qu’« il n’y a pas de réalité internationale qui ne soit d’abord une réalité nationale ».

C’est un grand choix de civilisation que nous avons à faire, celui d’une France qui s’efface ou celui d’une France qui joue un rôle central dans les coopérations entre les Nations, une France qui conserve sa souveraineté en matière de législation, d’économie, et de culture.
S’abstenir, c’est laisser la place à un fédéralisme exclusif où les décisions centralisées balaient des identités nationales distinctes. C’est laisser la place à un système décalé par rapport aux réalités, incapable de concilier des intérêts nationaux, souvent divergents. Partageons avec un clin d’oeil amical, la conclusion de l’excellent ouvrage collectif « La tragédie européenne et la France » présenté par le général Pierre-Marie Gallois† et l’ambassadeur Pierre Maillard† en 2004 : [Cette Europe fédérale] « est condamnée à l’échec, comme toutes les organisations nées de l’esprit de système qui rêvent d’un monde qui n’existe pas ». Nous n’avons plus le temps de nous disperser dans ce monde tourmenté. C’est bien l’avenir de nos enfants qui est en jeu. Nous avons chacun rendez- vous avec l’histoire, dans nos bureaux de vote Versaillais, le 9 juin.
Nous vous souhaitons un bel été.


Anne Jacqmin
Rassemblement pour Versailles

anne.jacqmin@versailles.fr

Le réveil démocratique et solidaire

Un été écologique à Versailles : Redécouvrir la cité royale en préservant la nature

L’été est l’occasion idéale de se reconnecter avec la nature, et Versailles, avec son riche patrimoine et ses espaces verts, offre une toile de fond parfaite pour un séjour écoresponsable. Que vous soyez de passage ou à la recherche d’une expérience immersive, redécouvrez la cité royale sous le prisme de l’écologie.

Commencez votre aventure écologique dès votre arrivée en optant pour des transports verts. Le train ou le RER vous mèneront à Versailles en toute simplicité depuis Paris. Sur place, le vélo est roi. Explorez et découvrez à pied non seulement les célèbres jardins du château mais aussi des trésors cachés comme le domaine de Madame Élisabeth avec ses superbes ornements végétaux et le Potager du Roi, emblème de l’agriculture durable.

Protéger la biodiversité est essentiel. Lors de vos balades, restez sur les sentiers, observez la faune et la flore sans les perturber et gardez les lieux propres. Ces gestes simples contribuent à préserver la beauté et l’intégrité de Versailles.

Pour nos nouveaux arrivants, participez aussi aux activités organisées par l’office du tourisme et les associations locales, qui sensibilisent à l’environnement à travers des ateliers, des visites écologiques et des conférences. Ces initiatives enrichissent votre séjour et renforcent les liens avec la communauté autour des enjeux verts, cruciaux pour notre avenir.

N’oubliez pas de soutenir l’économie locale en visitant les marchés de Versailles. Vous y trouverez des produits bio et locaux qui minimisent votre empreinte carbone tout en ravivant vos papilles avec des saveurs authentiques.

Enrichissez également votre visite en découvrant comment Versailles a historiquement géré ses ressources naturelles. Les techniques de gestion de l’eau et des jardins du château offrent des leçons précieuses pour aujourd’hui.

En choisissant de passer un été écologique à Versailles, vous ne profitez pas seulement de son cadre exceptionnel, vous contribuez activement à la préservation de notre planète. Pour plus d’informations sur comment vous engager ou pour partager vos expériences, nous vous invitons à nous rencontrer lors de nos permanences dans le bureau de l’hôtel de ville de Versailles : les mardi samedi sur rendez-vous.

Contactez-nous par mail à : versailles2020@le-reveil-democratique-et-solidaire.fr et venez découvrir comment, ensemble, nous pouvons faire la différence.

versailles2020@le-reveil-democratique-et-solidaire.fr

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