Le 3 mars 1957 a eu lieu sur la place de l’hôtel de ville « l’enterrement » des vieux tramways Versaillais. 100000 personnes étaient présentes le long des trottoirs et dans les rues adjacentes au terre-plein de l’hôtel de ville pour leur dire adieu.
Revenons sur 7 dates clés de l’histoire des tramways de Versailles !
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©Archives Communales de Versailles
Premier Tramway à traction hippique
Dès 1857, les tout premiers tramways à traction hippique, ou "chemin de fer américain", relient Versailles à Sèvres dans le prolongement de la ligne Louvre-Sèvres. Peu rentable, l'exploitation est finalement reprise par la Compagnie générale des omnibus de Paris pour former la ligne Louvre-Versailles.
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« Les Tramways de Versailles » © Fabrice Michel
Premier réseau Versaillais
Le 11 novembre 1876 est inauguré le premier réseau de tramway par la Compagnie des Tramways de Versailles dans le but d’améliorer la mobilité des habitants, en particulier avec la croissance démographique liée à l'extension de la ville et la proximité de Paris.
Toujours à traction hippique ce réseau est composé de 3 lignes :
- le square Duplessis à Grandchamp
- la gare Rive-Droite au Sénat
- la gare Rive-Gauche à la Chambre des députés
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© Wikimedia Commons
Première ligne vapeur
Évolution majeure de la technologie permettant la modernisation du réseau avec la création d’une ligne à vapeur entre Versailles et Saint-Cyr-l’École.
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©Archives Communales de Versailles
Électrification du réseau
En octobre 1895, La Société versaillaise de tramways électriques et de distribution d'énergie (SVTE) reprend l'exploitation et procède à l'électrification du réseau, elle commande 29 motrices électriques aux ateliers Postel Vanay.

Coupe, élévation, s. d.
Dessin couleur, 51 x 86,6.
Coll. ACV, 7Fi486. ©Archives Communales de Versailles
Naissance du réseau de tramways électriques Versaillais
Dès 1900, les fameux tramways jaunes et blancs sillonnent alors six lignes :
- ligne A : Glatigny - Grandchamp
- ligne B : Clagny - Orangerie
- ligne C : Le Chesnay - gare des Chantiers
- ligne D : Square Duplessis - Montreuil
- ligne E : gare Rive-Droite - Palais
- ligne F : gare Rive-Droite - Trianon
Par la suite, la ligne C est prolongée de la gare des Chantiers jusqu'à Porchefontaine et la ligne D jusqu'à l'octroi du boulevard de la République.
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Lignes de tramways peu à peu remplacés par des bus
Alors que le réseau parisien se termine définitivement en 1937, à Versailles les tramways se voient peu à peu remplacés par des autobus. Celui-ci plus flexible et plus facile à déployer, est devenu un moyen de transport privilégié.
La suppression du réseau est programmé pour 1940 lorsque la guerre est déclarée en septembre 1939 et ralentira ces disparitions.
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Coll. ACV, 5 Fi 104 © Archives Communales de Versailles
Fermeture définitive du réseau de tramways
Après le déclassement des lignes de tramways et le remplacement par un service d'autobus, les tramways sont définitivement enterrés le 3 mars 1957 sur la place de l’hôtel de ville. 200 000 personnes étaient présentent le long des trottoirs et dans les rues adjacentes.
Ce même jour, une groupe de passionné créent l'Association du musée des transports urbains, interurbains et ruraux (AMTUIR) après l’achat de la motrice n°1, aujourd’hui visible à Chelles.
De nos jours, les anciens réseaux de tramways de Versailles ne sont plus visibles dans la ville, mais ils ont marqué l'histoire du transport urbain et sont souvent évoqués par des passionnés d’histoire. Il est d’ailleurs possible de voir la motrice n°1 au Musée des Transports Urbains de France (AMTUIR) à Chelles ainsi que la motrice n°19 au Musée du Chemin de fer de l'Allier à Montmarault.
Aujourd'hui, le tramway est un moyen de transport qui a fait son grand retour à Versailles. Depuis juillet 2022, le tram-train T13 relie Saint-Germain-en-Laye à Saint-Cyr-l’École en passant par l'arrêt Les Portes de Saint-Cyr, qui dessert le futur éco-quartier versaillais de Gally.
Vous trouvez ci-dessous quelques visuels d'archive supplémentaires.