Les leçons de cette œuvre ne sont pas de dénoncer l’inconstance et la frivolité de la femme mais surtout de mettre en évidence la fragilité des sentiments humains, homme et femme. À défaut d’opposer les genres selon une certaine tendance actuelle, Mozart et Da Ponte jouent entre rires et larmes, douleur et joie, avec tout ce qui compose le fonctionnement de la nature humaine.
Une initiation va se dérouler sous nos yeux. Certes cette manipulation est cruelle et perverse mais les épreuves sont toujours douloureuses sinon ce ne sont pas des épreuves.
Sur scène nous voyons une expérience quasi scientifique, un laboratoire dirigé par un homme et une femme (Don Alfonso et Despina) qui tirent les ficelles.
À la fin de l’ouvrage, nos héros sont bouleversés, amers mais transformés et libres.